La patience de Dieu
Au bout de la patience, il y a le Ciel
Dimanche dernier, nous avons vu Dieu Semeur d’espérance…
Cette espérance n’est pas du goût de l’ennemie, qui se plaît à semer l’ivraie en toute occasion.
L’ennemie, toujours aux aguets pour contrarier l’homme dont il est jaloux depuis la Création, s’ingénue à contaminer le monde pour le faire chuter.
En ce 16ème dimanche du temps ordinaire, la parabole du bon grain et de l’ivraie ne doit pas nous laisser croire que le Seigneur mûrit sa vengeance ; Non, ce qu’il faut admirer, c’est la patience du Seigneur qui fait briller son soleil sur tous, bons ou méchants.
Dieu nous considère avec tendresse, il se garde le droit de reconnaître ce qui est bon en chacun de nous, comme il est dit dans le Livre de la Sagesse.
Alors, à nous de ne pas aller trop vite, d’être plus impatient que Dieu lui-même. Gardons-nous de juger notre prochain, mais gardons-nous aussi de nous renfermer sur nous-mêmes pour fuir un monde à la dérive.
Ayons confiance en l’Esprit, comme nous le demande Saint Paul dans la deuxième lecture, pour nous aider à ne pas éliminer l’ivraie car, avec le temps, le bon grain poussera quand même à travers elle.
Soyons patients et confiants comme Dieu l’attend de nous…
Patience... confiance...
Karine, dimanche 23 juillet 2017